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HISTORIA SANCTI

MARTINI

XIIIe siècle

Sortie : 2011

1 Salva stella – Rundellus
2 O summi regis – Rundellus
3 O vera, o pia – Conduit
4 Martinus ecce migrat – Invitatoire
5 Beatus Martinus obitum – Repons
6 Dixerunt discipuli – Repons
7 Cum videret beatus – Repons

8 In ripa ligeris – Conduit
9 Domine si adhuc populo tuo – Repons
10 O beatum virum martinum – Repons
11 O quantus erat luctus – Repons
12 Gaude felix francia – Conduit
13 O beatum virum in cujus – Repons
14 O vere beatum – Repons

15 Martinus abrahe – Repons

16 Presul nostri tempori – Conduit

17 Te deum laudamus

Front Diabolus .jpg
Salva stella – RundellusDiabolus in Musica
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Écouter

Blotties derrière leurs puissantes murailles, les deux villes voisines de Tours et de Châteauneuf jouissent en ce début de XIIIe siècle d’une grande prospérité. On y reconstruit pratiquement en même temps les chœurs de la cathédrale Saint-Gatien à Tours et de l’abbatiale Saint-Martin à Châteauneuf, jugés trop petits pour accueillir les foules des pèlerins les jours de fête. Le prestige de la basilique Saint Martin est immense. Les liturgies en son honneur sont l’objet de solennités grandioses et un manuscrit (« Rituel ») écrit vers 1227 par un chanoine de la basilique, Péan Gatineau, nous renseigne de façon très précise sur la richesse du culte mais également sur les pratiques musicales de la Maîtrise de la basilique.

Ce Rituel est écrit à une période d’activité créatrice musicale et poétique d’une très grande richesse. La poésie liturgique connaît en particulier une floraison étonnante d’œuvres originales et les compositeurs ne sont pas en reste puisque la fameuse École de Notre-Dame est encore dans sa phase la plus active.

 

La reconstitution d’un office dédié à Saint Martin nous permet d’aborder deux répertoires fondamentaux de ce siècle si privilégié pour l’histoire de l’art en général et de la musique en particulier : le plain-chant dans sa belle notation carrée, les répons monodiques dont certains seront mis en valeur par une interprétation d’après la technique d’improvisation du « chant sur le livre » et les polyphonies de l’École de Notre-Dame.

Distribution

Ténors : Olivier Germond - Branislav Rakic

Barytons-basses : Emmanuel Vistorky - Geoffroy Buffière

Basses : Philippe Roche - Jean-Paul Rigaud

Enregistré à l’abbaye de Fontevraud du 27 au 30 novembre 2009

Prise de son, montage : Jean Marc Laisné

Revue de presse

"Sans le secours de l’image, retrouver l’apparat liturgique considérable de cette fête semble impossible. Pourtant, en s’appuyant sur des sources médiévales, Antoine Guerber et son équipe prouvent le contraire: le chant de Diabolus in Musica devient lui-même une splendide action cérémonielle."

Xavier Bisaro - Diapason, avril 2011

 

"C'est pourtant un sentiment de liberté, d'improvisation supérieurement maîtrisée, qui se dégage de cet enregistrement qui, par sa cohérence interprétative et sa volonté de vraisemblance, rend justice à des pièces qu'il aurait été regrettable, compte tenu de leurs qualités, de ne jamais pouvoir entendre."

Jean-Christophe Pucek - Passé des arts, mars  2011

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