SANCTUS !
Les Saints dans la polyphonie
parisienne au XIIIe siècle
Sortie : 2014
1 Gaudens in domino Anonyme
2 Petre amas me Léonin
3 Pater sancte Anonyme
4 Kyrie summe rex Anonyme
5 Sanctus perpetuo Anonyme
6 Preciosus Anonyme
7 Regi regum Anonyme
8 Sederunt omnes Pérotin
Écouter
La foule des saints, humbles ou prestigieux, hante notre Moyen Âge. Elle peuple le quotidien des femmes et des hommes, dans la maison, dans la rue et bien sûr à l’église. À Notre-Dame de Paris, les plus grands saints sont célébrés par d’extraordinaires chants qui vont étonner toute l’Europe chrétienne. Pérotin et les clercs de la cathédrale inventent de nouveaux styles polyphoniques donnant une impulsion spectaculaire à la création musicale autour des années 1200.
Les “machicots”, chantres solistes virtuoses, donnent libre cours à leurs talents dans ces chants puissamment ancrés dans l’architecture gothique qui les a vu naître. Étienne, Denis et Guillaume de Bourges, célèbre prédicateur sanctifié quelques années après sa mort en 1209 et qui a très probablement connu les clercs compositeurs parisiens, reprennent vie à travers ces impressionnants organa et conduits. L’ensemble Diabolus in Musica revisite l’École de Notre-Dame avec la personnalité de ses voix terrestres, chaudes et puissantes.
Distribution
Ténors : Raphaël Boulay - Olivier Germond
Barytons-basses : Geoffroy Buffière - Christophe Grapperon - Emmanuel Vistorky
Basses : Frédéric Bourreau - Philippe Roche
Harpe, percussion : Antoine Guerber
Enregistré à l’abbaye de Fontevraud du 26 au 31 mars 2013
Prise de son, montage : Jean Marc Laisné
Revue de presse
"Diabolus in Musica nous propulse dans un univers à la fois intellectuel et sensuel [...] Les chanteurs ne cherchent pas à gommer les aspérités d'une polyphonie aux dissonances très déconcertantes pour nos oreilles modernes : en les inscrivant dans un timbre dense et granitique, en trouvant leur juste "timing" dans le déploiement large du son, ils creusent leur relief sans nous heurter. On ressent à leur écoute toute la rugosité de la pierre des édifices où ces monuments sonores résonnaient il y a sept siècles."
Océanne Boudeau - Diapason magasine, février 2015
"Voici donc un disque tout à fait réussi qui s'inscrit sans pâlir dans le sillage de ceux qui l'ont précédé et confirme, si besoin était, la validité du travail de Diabolus in Musica dans le domaine du répertoire médiéval sacré."
Jean-Christophe Pucek - Passé des arts, octobre 2014