top of page

Programme

 REQUIEM

2-Requiem.JPG

Johannes OCKEGHEM ( † 1518)

Pierre de La Rue ( † 1497)

Concerts donnés à :

13 octobre 2019 - Saison culturelle, Abbaye de Noirlac (18)

29 juin 2019 - Unité d'Art Sacrée, Gosnay (62)

27 août 2018 - Festival Oude Muziek, Utrecht (Pays-Bas)

02 septembre 2018 - Festival Voix et Route Romane, Haguenau (67)

20 avril 2018 - Abbaye de Fontevraud (49)

19 avril 2018 - Église Saint-Aignan, Chartres (28)

09 mars 2018 - Forum Alte Musik, Zurich (Suisse)

09 novembre 2017 - Saison culturelle, Théâtre de Montaigu (86)

05 juillet 2017 - Festival de Chambord, Saint-Dié-sur-Loire (41)

16 mai 2017 - Oratoire du Louvre, Paris (75)

30 avril 2017 - Église Saint-Julien, Tours (37)

 

Écouter

Sanctus -La RueDiabolus in Musica
00:00 / 05:16

" Les deux premiers requiem polyphoniques de notre histoire, deux chefs d’œuvres magnifiés par les voix graves et profondes de l'ensemble
Diabolus in Musica."

En cette aube de la Renaissance, la sensibilité religieuse se modifie et l'ars moriendi (art de bien mourir) prend une place fondamentale dans la dévotion et ses manifestations artistiques les plus spectaculaires. Les messes pour les défunts, jusqu’alors traditionnellement chantées de façon sobre et retenue en plain-chant, sont désormais mises en polyphonie, comme toutes les autres messes. Mais plus que les autres, elles traduisent en musique les bouleversements émotionnels, les questionnements, les angoisses ou la sérénité devant notre destin inéluctable.

 

Le Requiem d’Ockeghem est la première messe des morts mise en polyphonie de notre histoire. Comme dans beaucoup d’œuvres du grand maître tourangeau, les voix graves y sont particulièrement mises en valeur, ce qui semble ici évidemment convenir à la solennité de cette liturgie exceptionnelle.

 

Le Requiem de La Rue, très peu postérieur, est le chef d’œuvre de cet immense musicien. L’ensemble de cette messe est écrit dans des tessitures extrêmement graves, souvent une quinte plus bas que la plupart des œuvres polyphoniques de l’époque. Ockeghem et La Rue font ici preuve d’une maîtrise et d’une virtuosité étonnantes, toujours au service de l’émotion.

bottom of page